Ma plus belle rechute



Il y a certainement une ironie dans le titre de cette entrée et je crois que vous pouvez devinez où je veux en venir avec. Je ne compte pas le nombre de rechutes que j'ai eu depuis vingt ans. Mais je m'en rappelle de chaque très bien. Chaque rechute s'accompagne de déclencheurs, suivit de refus d'accepter les symptômes, suivit de LA VISITE à j'hôpital, celle qu'on apporte une valise!!

La rechute dont je veux partager était, pour moi, celle qui m'a éduquée. Celle qui m'a montrée comment prendre le dessus, et à être une malade forte (je sais que vous comprenez exactement trop bien).
C'est LA rechute qui a failli prendre ma vie, qui m'a menée au bout et qui m'a ramenée avec une quasi- face à face avec le Seigneur.
C'est une rechute qui a prit deux ans à me rétablir. Avec neuf mois intense de chimio, des journées et des semaines à dormir avec des migraines suicidaires, de la physio trois fois par semaine, un arrêt complet dans mes études universitaires et un retour chez ma mère pour mon rétablissement. J'étais redevenue un enfant dans ses bras.
C'est avec les cicatrices de cette rechute que je me vois encore tout les jours dans le mirroir, des cicatrices où la peau a dû déchirer pour laisser sortir plus de 20 lbs de fluides sur mes hanches etde  mes genous.

La leçon est trop importante pour pas partager. Lorsque qu'on devient faible par la maladie, il y a toujours une réserve de force qui aboutît que nous ne savions pas existait en nous. On devient alerte, on écoute les instructions des médecins aux infirmières, on comprend que les médecins ne sont pas des dieux et ils font des erreurs, On devient pro-actif dans le cycle de notre programme des guérison. On communique de façon efficace nos symptômes, on parle avec le jargon des médecins, on joue avec nos doses au besoin, on fait de la recherche détaillé sur les intéractions des médicaments. On analyse nos résultats de prise de sang et autres tests. Comment?
C'est la volonté de survivre.



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