Les reins et le lupus- Néphrite lupique

Définition source Google:

La néphrite lupique est une glomérulonéphrite provoquée par un lupus érythémateux disséminé. ... La néphrite lupique est diagnostiquée chez près de 50% des patients atteints de lupus érythémateux disséminé et se développe typiquement dans l'année qui suit le diagnostic.

On peut dire que le lupus a beaucoup tendance à affecter les reins. Plus souvent, de façon progressive  que soudaine. On fait des prélèvement régulièrement lorsque nous sommes traités par un rheumatologue pour le lupus. On surveille de près les taux de protéine et de créatinine.
On demande souvent des urines 24 herues, qui permet aussi de calculer plus précisément le taux de protéine dans l'urine.

Souvent, les premiers signes sont une protéinurie isolée (>1 g/24 h) ou un syndrome néphrotique, une activation du sédiment urinaire avec leucocyturie et/ou érythrocyturie et une baisse de la filtration glomérulaire. Souvent, on peut faire une biopisie du rein afin de déterminer le stade


Diagnostic


  • Analyse d'urine et créatininémie (chez tous les patients atteints d'un lupus érythémateux disséminé)
  • Biopsie rénale
L'atteinte rénale est un facteur de mauvais pronostic dans le lupus érythémateux disséminé. Les mécanismes pathogéniques impliqués sont complexes, avec interaction d'anticorps, de cellules inflammatoires et de cyto-kines. L'étude histologique de la néphrite lupique permet d'adapter le traitement et ainsi d'améliorer le pronostic, préservant les patients d'une insuffisance rénale à long terme. Les stéroïdes sont toujours la base du traitement immunosuppresseur, mais les cytotoxiques, et surtout le cyclophosphamide, se sont imposés comme traitement incontournable de la glomérulonéphrite proliférative.

La classification des glomérulonéphrites (GN) a été révisée par l'OMS en 1996 :

I : glomérules normaux ou minimal change
 II : prolifération mésangiale
III : GN proliférative focale et segmentaire
IV : GN proliférative diffuse
V : GN extramembraneuse
VI : GN sclérosante avancée

Actuellement, le pronostic entre les diverses classes de GN tend à s'égaliser, grâce à des traitements mieux adaptés. Les classes I, II et III focalisées sont habituellement de bon pronostic. Les classes III étendues et les classes IV sont de moins bon pronostic, autorisant un traitement agressif. La classe V est la plus controversée quant au pronostic : présente dans 10 à 20% des cas, cette GN est rarement associée à une prolifération cellulaire et est de meilleur pronostic que les GN prolifératives, même si 14 à 25% des patients évoluent vers une insuffisance rénale à dix ans.

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